Le digital progresse à grande vitesse et transforme notre quotidien, y compris le monde du travail. Aujourd’hui, la productivité et la performance sont plus que jamais au cœur des préoccupations.
Les outils digitaux jouent un rôle important puisqu’ils facilitent l’accès à l’information, automatisent certaines tâches répétitives et améliorent la communication interne et externe. Autant de leviers qui contribuent à booster la productivité des entreprises en améliorant les conditions de travail.
Mais une question essentielle demeure : est-ce que le numérique peut aussi améliorer notre bien-être au travail ? Ou au contraire, représente-t-il un danger pour notre santé mentale et physique ? Cet article cherche à répondre à cette question en explorant les effets positifs et négatifs de la digitalisation sur la qualité de vie au travail.
Le travail, un levier d’épanouissement personnel
Aujourd’hui, le travail n’est plus qu’un simple gagne-pain, il devient un moyen de s’épanouir et de se réaliser. C’est pourquoi les entreprises s’intéressent de plus en plus au bien-être de leurs salariés. Selon l’OMS, le bien-être au travail repose sur l’équilibre entre les besoins du salarié et les conditions de travail.
Ce souci du bien-être vient car si le travail peut avoir des effets positifs tels que le sentiment d’appartenance, la confiance en soi et avoir un but dans la vie, il peut aussi être une source de souffrance. Le burnout ou l’épuisement professionnel sont des exemples de risques psychosociaux. Alors, quel est l’impact du digital sur la santé mentale dans ce contexte ?
Le digital comme levier d’efficacité
L’avènement du digital a cassé les codes du travail. Il a introduit des outils puissants qui, bien utilisés, peuvent améliorer le bien-être en augmentent l’efficacité, réduisant l’effort mental sur les tâches répétitives, et permettant plus de transversalité entre les équipes. Cela bénéficie à la fois aux employés et aux entreprises. Chacun y gagne car une bonne qualité de vie au travail peut améliorer la performance… et l’inverse aussi.
Les effets secondaires du digital
Cependant, Les nouvelles technologies digitales peuvent aussi générer du stress avec une surcharge de travail, pression à être toujours disponible, difficulté à se déconnecter… Le Conseil national du numérique a alerté dès 2016 sur ces risques. Selon lui, l’automatisation et la rapidité des échanges créent une culture de l’urgence. Le besoin d’être constamment connecté fatigue mentalement et pousse à l’épuisement.
Le travail à distance et les horaires flexibles ont flouté les frontières entre vie privée et vie professionnelle. Les salariés doivent faire preuve d’une grande flexibilité pour atteindre leurs objectifs, ce qui peut déséquilibrer leurs rythmes de vie. Le temps de travail ne suffit plus à mesurer la charge réelle ; il faut aussi évaluer l’intensité du travail, ce qui reste difficile à mesurer.
Quelles solutions pour un usage plus sain ?
Pour éviter ces effets négatifs, il est essentiel d’instaurer des mesures de prévention comme préserver le lien humain, limiter les e-mails hors horaires de travail, sensibiliser aux risques du multitâche, encourager les pauses régulières pour souffler. Ces gestes simples peuvent faire une vraie différence.
La digitalisation n’est ni une solution magique, ni une menace inévitable. Elle peut à la fois améliorer la performance des entreprises et contribuer au bien-être des salariés, à condition d’être pensée et encadrée intelligemment. Tout repose sur l’équilibre entre efficacité technologique et respect de l’humain. En adoptant les bons réflexes, le numérique peut devenir un véritable allié pour un environnement de travail plus sain, plus productif et plus équilibré.
Rédigé par : Nesrine Boukacem – Alcomnet interne
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